AVANT-MATCH – HAC HANDBALL – ST GREGOIRE RENNES

Le 15 novembre dernier, Noisy-le-Grand était venu aux Docks infliger une sévère déculottée (27-40) à des Havraises qui n’arrivaient plus à comprendre ce qu’il leur arrivait. Les supporters de nos chères Conquérantes commençaient à douter sérieusement du groupe. Heureusement, la trêve des confiseurs est passée par là, et, au retour des vacances de Noël, c’est un tout autre visage que les joueuses de Stéphane Pellan montre à leur public.

Tout d’abord, le 5 janvier, un succès 30-29 face aux Lilloises. Puis, le 13 janvier, les Havraises s’imposent 27-25 dans le Gard face à Nîmes, avant de dominer 27-26 une équipe de Clermont-Ferrand venue avec de sérieuses prétentions. Des victoires, certes étriquées, mais qui n’en relancent pas moins le HAC dans ce championnat qui promet de belles soirées.

D’une formation maladroite, mal ou peu inspirée, nous sommes passés à une formation beaucoup plus efficace, audacieuse, laissant parfois ses adversaires perplexes. Mais que s’est-il passé dans les têtes havraises en quelques semaines ? On s’est regardé en face, tout simplement, et on s’est dit des choses. « On a beaucoup travaillé, on s’est beaucoup remise en question, on a fait des réunions où on se disait ce qui n’allait pas, où on cherchait à comprendre pourquoi ça ne marche pas », confie Lucile Roche. « Après, comme je dis toujours, nous sommes une équipe qui a été changée totalement. On savait qu’au bout d’un moment ça allait marcher. »

« On a enfin compris qu’il fallait jouer de manière collective »

Même son de cloche du côté de Lisa Le Merrer : « Aujourd’hui, c’est beaucoup plus collectif. On le voit même avec l’attitude sur le banc, on lève les bras lorsqu’on marque des buts, on est vraiment beaucoup plus toutes ensembles. Avant, on s’entendait bien à l’extérieur, mais sur le terrain, on n’arrivait pas à mettre en place ce qu’on voulait, à jouer ensembles. Mais aujourd’hui, même quand il y en a une qui est moins bien, quand on a des échecs aux shoots, on arrive à rester ensembles et à faire une belle partie. C’est encourageant pour la suite. »

Cet optimisme est devenu contagieux au sein du HAC. Chacune croit en ses capacités. Les filles ont balayé les doutes. « Je pense qu’on a enfin compris qu’il fallait jouer de manière collective », martèle Sarah Amadil ; « Je pense que ça va venir au fur et à mesure. Il faut être patientes. Je suis très optimiste pour la suite et j’ai confiance en l’équipe. »

Auteur d’un partie fantastique contre Clermont-Ferrand, la gardienne Lorine Boudekhane : « Je pense que la trêve nous a fait beaucoup de bien. Et puis là, on est beaucoup motivées, il y a une nouvelle énergie dans l’équipe. Ça fait vraiment du bien et ça se ressent sur le terrain. »

Le mot de la fin sera pour Lucile Roche qui va remettre du baume au coeur à tout le monde : « On a du attendre six mois, mais au moins, la fin de saison sera très belle, je l’espère. Pour l’instant, 2024, c’est très bien, c’est magnifique, il n’y a rien à dire. »

Nota : article rédigé avant le dernier match opposant Le Pouzin au HAC Handball (défaite 28-27)